IMPEACH GEORGE BUSH!!

12.2.03

musical rain
et c'est à ce moment qu'il mourut, sous une pluie de disques. la pluie de ses disques, ceux qu'ils avaient collectionnés, lui et sa soeur, pendant tant d'années. tout l'argent gagné y était passé. "on aura la plus grosse collection de disques de la ville", qu'il lui avait dit le premier jour, un sourire jubilatoire, des yeux brillants, une somme de petits détails qu'il ne pouvait cacher tellement il y croyait. et c'est eux qui tombaient maintenant, sur lui, partout, qui le trouaient, le perçaient, le [synonyme des 2 verbes précédemment cités]. si quelqu'un avait assisté à la scène, ce quelqu'un aurait pu le sauver. si ce quelqu'un avait été lui, c'est les disques qu'il aurait essayé de sauver, et il se serait sacrifié. et il serait donc mort deux fois, sous une pluie de disques, sous la pluie de ses disques. vous vous attendez maintenant sans aucun doute à la suite. en effet, si le quelqu'un qui avait assisté à la scène de la double mort avait aussi été lui, c'est encore les disques, et non ses doubles, qu'il aurait tenté de sauver, et c'est donc trois fois qu'il serait mort. en raisonnant ainsi, on peut dire que c'est donc une infinité de fois qu'il mourut, sous une pluie de disques, sous la pluie de ses disques.
et sa soeur?

11.2.03

c'est grave?
hem je me demande seulement si c'est grave d'aimer "vivo per lei" de andrea bocelli au point de l'écouter plusieurs fois de suite. si ça l'est, expliquez-moi vite comment me guérir!
pour vérifier l'éventuelle compatibilité avec le reste de mon actuelle playliste, consultez-la dans la rubrique intéressant, à gauche...

10.2.03

ode à la fête
une pelle à tarte seule sur la nappe. comme délaissée des invités, comme oubliée des mains salies. et des serviettes propres. en pile, dans un coin de la salle. couverts et vaisselle couverts de poussière, au fond de l'étagère, le service de grand-mère. régurgité, trop vite avalé, trop mal considéré, l'alcool de grand-père, ce vin centenaire. vidée la cave séculaire, les tonneaux, les rateaux, les motos, les gateaux, les châteaux, les marteaux, et la guerre. comme une glaire fraîche qui ne veut plus lâcher les cheveux gras de tante sidonie. merci mamie, merci ma mie, merci la mie, merci le pain, merci le pin, merci sapin, mon beau sapin, roi des forets, roi des banquets, roi des furets, il court, il court, à tout jamais.

9.2.03

vide
je sais pas pourquoi, mais soudain j'ai l'impression que ce blog manque d'images... je m'étais habitué à cette attaque, et maintenant, tout ça me manque. c'est surement pour ça que je suis tombé malade. ce mal de gorge est à la limite du supportable. si je devais manger l'écran de mon pc pour guérir, je le ferais volontiers. le seul problème, c'est qu'il n'est pas comestible...