IMPEACH GEORGE BUSH!!

11.4.03

revelisation (4)
c'est celui que je connaissais sous le nom de tonny bunker qui devenait autre. il me lisait petits livres et gros livres, et moyens livres aussi, m'aidait à retrouver ce que j'avais perdu. tout était encore là, je souriais à l'écoute de beaucoup de passages, que je connaissais déjà. une petite décharge électrique qui traversait l'écorce. on parlait aux plantes ensemble, attendant les réponses, le contact, à propos duquel je ne savais rien. je savais que je n'avais jamais rien su de lui, même avant le coup. je me sentais approcher doucement du niveau que j'avais atteint avant la remise des compteurs à zéro, mais je savais que j'en étais encore très loin, que la ligne qui marquait le quart du chemin n'avait même pas encore été dépassée. je ne savais pas non plus que les obstacles allaient commencer à se faire plus nombreux...

l'hoste???
non. caresses encore caresses universelles dans le train. écouter le discours fâcheux fasciste faché fachant encore. les policiers encore. et toi là qui me regarde qui me regarde encore tes yeux éclatent en leur orbite. you are my supermarket baby chante joost et j'aime bien. il y a comme ça des moments particuliers dans les chansons qui font battre le coeur deux fois de suite et je souris. des phrases, ou la manière de prononcer un mot, de les faire ressentir. c'est comme quand joost entame une reprise d'ozark henry. le coeur bat vite et je souris. quand ozark henry arrive sur scène pour le deuxième couplet et que c'était pas prévu, bat encore plus vite, je pleure.
mais encore le discours, le borné, celui qui veut forcer, imposer, classer, partager inéquitablement, ne pas tenir compte de tous les facteurs entrant en compte, ne pensant qu'à son profit. et je fais des études de design industriel. industriel.

and i think i want to, want to, ... want to....

10.4.03

raison
je me moucherai dans un nuage,
pour qu'il pleuve ma morve,
qui collera leurs cheveux,
qui jamais ne retrouveront leur liberté;
ils deviendront des animaux,
qui ne pourront pas lire les mots,
sur le bout de papier,
découvert sur leur langue:
"la raison vous rejettiez,
hors de vous l'ai rejettée"

6.4.03

jackylou
grâce à Rose Egoboîte, je suis allé rechercher ma vieille cassette de jackylou. je l'ai écoutée et c'était génial. je n'avais jamais remarqué à quel point c'était génial. j'étais peut-être trop jeune, à l'époque. en tous cas, ca me fait un bien fou d'écouter ça...

un tiroir, une armoire, la pendule dans le couloir, un coffre, une boîte à cigares
un endroit rien qu'à moi, à l'écart des regards, que personne ne peut voir

("je cherche un endroit secret", léon krins/jacky lacroix, "jackylou chante pour les p'tits fous", ?1990?)

j'ai même fait un scan du livret accompagnant la cassette