larose's thoughts: 02/23/2003

je te DonBadden
juste une balade dans la nature, au milieu des forêts. tuer les animaux, sauter sur les terriers, détruire les fourmilières et les nids des abeilles.
s'asseoir sous un vieux chêne, à l'ombre du soleil. arracher son écorce, brûler ses racines, mettre le feu à l'herbe et partir en courant, se cacher dans l'espoir de ne pas être retrouvé par les policiers qui vont te chercher. je sais que c'est ce que tu as toujours voulu faire. c'est ça ta liberté, ton savoir-faire, ta qualité. tes cheveux vont pousser, et on va t'enterrer, comme un canard volant, comme un caniche sans poils, comme un hélicoptère qui s'enfonce, dans la mer.
comme si tu faisais n'importe quoi rien que pour exhaucer les voeux de tes enfants que tu n'as pas vus naître, qui ne naîtront jamais, et que tu tueras.
je t'envoie trois moteurs, une dynamo, et un fil électrique. fabrique-toi un chien, un camion ou un chat, mais pour l'amour de DonBadden, que DonBadden ait ton âme.

là je comprends pas...
un truc incroyable que je ne comprends pas. choisissez un nombre de deux chiffres, additionnez ces deux chiffres. soustrayez du nombre le résultat de l'addition. allez voir quel pictogramme correspond au résultat de cette soustraction. (exemple: si vous choisissez 23: 2+3=5. 23-5 vous donne la reponse) ensuite cliquez sur la boule de cristal: c'est le pictogramme de votre résultat qui apparaît. ça fait 3000 fois que je réessaye, ça marche encore, et je comprends toujours pas comment ça se fait! aidez-moi à comprendre!

cou de gel
certains blogueurs se prennent trop au sérieux. cette fois je ne cite pas de noms.
je précise tout de même à holloway de plasticine que je ne parle pas de lui. au contraire j'adore son travail graphique.

essai de définition du "con"
un con est quelqu'un qui trouve le monde des schtroumpfs écoeurant. quoique, s'il le trouve écoeurant, c'est qu'il ne le comprend et ne le connait pas.
---essai raté---
(je précise que je parle ici de la bande dessiné "les schtroumpfs", par peyo, le vrai, pas le faux de maintenant)

super mickey gluglu haha
balik a trouvé une souris dans son cartable, hier matin. une souris morte. son compas avait troué son pot de glu, substance gluante qui avait coulé dans le fond, et le petit animal n'avait pas pu se décoller. s'était débattue toute la nuit pour mourir de fatigue peu avant la découverte par balik. drôle de tête qu'il fit, expression béate et bête, comme un chat au réveil. il a pris souris par la queue, l'a croquée comme un biscuit, avalée comme nourriture. pas mauvais, un peu salé, un peu collant aussi. puis la glu a continué a agir. à son action s'ajoutait celle des sucs gastriques digestifs qui emprisonnèrent le rongeur une fois de plus, mais cette fois à l'intérieur de l'estomac de balik. celui-ci songea un instant à échanger l'organe digestif avec son cartable. ça lui aurait fait un beau sac en forme d'estomac, pratique en toute saison. mais une fois anesthésié, ne pouvant plus bouger, il ne put s'opérer. décida de souris garder dans son gosier. elle finira bien par se décomposer. un jour ou l'autre. ce qui ne nous dit toujours pas ce que cette souris faisait dans son cartable. si vous le savez, prévenez.

j'ai mis trois jours à écrire ce post: respectez-moi
on a tort de penser à tort que les gens bien sont souvent ceux qui ne crient pas dans les rues, qui ne marchent pas sur les pieds des fourmis de la nuit. on a du mal à penser à penser que les enfants qui cirent les pavés sans souliers mangent des kinder délice à longueur de journée. même la nuit. comme des fourmis. et paf une hirondelle s'affale à mes pieds, tombe du ciel comme d'un avion, sans parachute, sans lutte. je la balance de l'autre côté du mur, chez le voisin de palier, celui qui a des chiens et des macaroni. lui aussi il croit qu'il croit que c'est facile d'aimer une femme, de lui faire des enfants, de lui donner un cadeau une fois l'an, de payer le loyer à satan. j'achèterai des disques, j'écouterai la radio, et je me lèverai tôt. il m'arrivera sûrement de tomber nez à nez avec des portugais ou des pirates de l'air, prêts à tout faire péter, prêts à m'assassiner, pour un vulgaire mode d'emploi, pour un infâme portrait chinois, un sac à patate, un vieil automate sans cravate. on a tort de penser qu'il faut danser et boire pour bien s'amuser, matin ou soir, hiver ou été, même sans bonnet, je préfère m'asseoir.

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