IMPEACH GEORGE BUSH!!

6.3.03

tec that
puis ce fut au tour de balik de ne plus supporter la vision de son visage porcin. lui aussi tenta de le détruire mais il n'y parvint point. peau trop solide, usée par temps et médicaments, refusant l'attaque et les changements. il monta dans le bus et se dirigea vers le fond, fond où jamais ne s'aventurent ceux qui à leur peau tiennent. c'est pour ça qu'il y alla. quelques propos racistes, deux ou trois crachats, un gaz intestinal inaudible mais bien dosé. une torgnole, une mandale, une centaine de chataîgnes, et des marrons comme s'il en pleuvait. pas de réaction de l'avant du bus, encore moins du chauffeur, qui conduisait, et qui donc regardait la route de ses deux yeux concentrés. la cibi à fond, un walkman, des boules quies. balik avait prévu tout ça, sa peau n'a rien pu dire. même pas "ouf", même pas "stop", même pas "s'il vous plait, messieurs, un peu de respect", ni rien d'autre. maintenant, balik cherche ses dents. si vous les trouvez, gardez-les. il ne trouve plus les trous dans lesquelles elles se trouvaient non plus.

fuck the press
en exclusivité pour larose's thoughts, un extrait de ma conversation avec une des nombreuses reincarnations de Rose EgoBoîte à propos de ce bouleversant reportage.

3.3.03

if you complain once more...
jouons ensemble à la marelle, mère maquerelle. je te roulerai des pelles, je serai la plus belle.
ne saute pas dans la poubelle, hirondelle. rien n'est plus dégoûtant qu'elle, à part la mère michelle.
tu vas voir la raclée que tu vas prendre, je saute mieux que toi, j'ai des ailes cachées, tu peux même pas imaginer.

remember the time...
d'où vient de temps à autres cette sensation bizarre de malaise, de non-accompli, ce sentiment d'être observé et à la fois trop seul? c'est sûrement une maladie que cette pieuvre m'a transmise. tout ça me rappelle l'époque où je voulais absolument arriver sur la dernière marche de l'escalier avec le pied droit. si c'était le gauche, je devais redescendre puis remonter. parfois, j'y passais des heures. il faut dire que je ne pouvais pas passer de marche. mais ce n'est que plus tard que je m'étais rendu compte que c'était une maladie que la pie m'avait transmise. ça m'avait rappelé l'époque où j'ai rencontré la pie. ça devait être avant sa mort. je me demande bien qui l'a tuée, d'ailleurs, cette pie. elle était pourtant bien sympathique. bien plus que la pieuvre.

2.3.03

venez à moi
crache-feu, lance-boules, raconte-histoires, venez à moi, je vous engage. distrayez ces manants, ces vils serfs, ces vicaires, ces ulcères. ils m'exaspèrent. toi le gros plie-fer, montre leur ton savoir-faire, avec le fin chante-airs, le fils de ta mère. détournez leur regard vers d'autres horizons, vers d'autres polissons. j'ai la rime facile, je joue au malin? raison pour laquelle je vous appelle. en cette chapelle je déposerai un bâton de dynamite gros comme un arbre vieux, dont les racines me ramèneront à la terre, à travers pierres et cratères. venez à moi. j'irai à elle.