IMPEACH GEORGE BUSH!!

26.4.03

why does it always rain on me?
je te demande juste de me froncer le sourcil gauche. comme ça, tu vois. je suis si peu ravi que la pluie mouille mes cheveux. alors ils se mettent tous à courir pour se mettre à l'abri sous un toit, un petit toit en bois, au milieu des arbres. et la tempête fait rage, et on a froid. et l'eau est de plus en plus présente, ça nous donne froid. terre devient boue, eau devient boue, feuilles deviennnent boue, un peu tout devient boue autour. le type dans le termos duquel il restait du café est devenu la star du groupe. tu ne vas pas tarder à avoir l'envie qu'il aie le pantalon sale et mouillé, surtout sur les fesses, pour qu'il crève de froid. tu aurais tort de le pousser, mais je te conseille de le faire quand même, parce qu'il m'énerve un peu aussi à distribuer son café aux femmes.

puis la pluie a cessé de tomber, le soleil a commencé a briller, la boue à sécher, les feuilles à pousser, et lui à éternuer. son cul tout brun, le sang sur tes lèvres, et moi qui souris à cet écureuil qui passe. j'ai envie de chanter une chanson pour enfants du siècle passé...

21.4.03

déserre ton coeur, comprime ton corps
carrément un tas de cacahuètes enrobées qui m'est offert par l'animateur.
je cavale vers la cabine téléphonique, pour m'échapper du décor.
évidemment des tonnes de miel qui me sont offertes par l'ourse blanche.
je veux les eaux, je veux la pluie. je sens les seringues, les baxters.
des pilules qui abondent, des immondes qui pullulent.
m'accrochent à un arbre comme un pneu à un arbre.
dans la cage d'un singe, dans un zoo, dans une ville, un building, des perpendiculaires numérotées, un code.
un catéchisme quotidien et automatisé, un dieu maquillé, habillé, programmé, calculé.
obligés d'accepter d'être ce qu'on doit être et ne pas pleurer. danser, absorber, épuiser.

revelisation (4)
je sens un flingue contre ma tempe. une main dans mon dos qui me pousse violemment. je tombe sur le sol, reste calme. tourne la tête. tonny qui prend un de ces coups de pied dans le visage, il tombe, il saigne pas mal, essaye de se relever et veut donner un coup pour se défendre. son bras qui s'immobilise. il retombe, se prend quelques coups de pied dans le ventre et crie. fort. je suis comme bloqué. le mec face à moi n'a pas l'ai très gentil, une tête un peu carrée. robotique. puis c'est le coup de feu que j'entend et je ferme les yeux. des morceaux d'écorce qui volent, un cri. une main qui serre mon bras et qui emmène mon corps vers l'extérieur. vers ailleurs. je me rappelle ce débat à la télé sur les home jacking. ça ne peut pas être ça. ils ne m'emmèneraient pas avec eux. et depuis que tonny avait perdu une branche, il n'y avait plus personne pour payer une rançon.