IMPEACH GEORGE BUSH!!

18.1.03

tire ton plan
ce matin-là j'avais du mal à m'éveiller. il faut dire que ça ne faisait qu'une heure à peine que je dormais. mais me lever tôt était l'idée indispensable à me mettre en tête. c'était la veille du jour où je devais rendre à Emmet les plans de sa machine. je n'avais pas encore travaillé dessus. j'avais préféré travailler à ma sculpture et puis il y avait eu cette histoire de confusion suite à une lettre reçue que j'avais mal comprise. manque de précision. alors j'avais déconné et ça avait eu des conséquences fâcheuses pour moi. j'avais failli me faire buter plusieurs fois. on m'avait pris pour un manipulateur, pour un machiste, pour plein d'autres choses encore. alors que j'avais cru suivre un conseil. alors j'avais perdu du temps sur mon planning et je n'avais pas dessiné les plans. il allait bien râler, le vieux zouave, si j'avais du retard. il fallait absolument qu'il fasse croire demain à son adolescent skater d'ami que c'était lui qui l'avait inventée tout seul, la machine. je m'excusai d'abord bien bas auprès des gens à qui j'avais extrèmement déplu. en espérant leur pardon, et la remise à plus tard de mon éxécution. je ne voulais pas finir sur le bûcher comme giordano bruno. et ce n'est qu'après avoir demandé ces excuses que je me mis à tirer mon plan, avec dégoût.

being closed
un extrait de la critique du film "being john malkovich" par un visiteur du site allociné:
"Les décors sont affreux, la mise en scène digne d'un amateur, la photographie est absolument immonde et l'histoire totalement débile et absurde. De toute façon, même le plus génial des scénaristes n'aurait rien pu trouver à dire à partir d'un idée de base comme celle-ci. Alors on s'enfonce dans le pseudo-intello fin comme du gros sel. [...]On s'ennuie devant cette laideur cinématographique."
je me demande vraiment comment on peut dire une chose pareille d'un film aussi brillant et jouissif. je n'aurais pas pu faire mieux si j'avais voulu en écrire tout ce que je n'en pense pas...

17.1.03

c'est grâce à mon post "ces temps de malheur" du 16/01/2003 que j'ai visité le site de marcel pagnol. et je me suis rendu compte qu'à l'école on ferait mieux de nous faire lire son essai datant de 1947 intitulé "notes sur le rire". extrait:
"Voici notre définition du rire :
1. Le rire est un chant de triomphe ; c'est l'expression d'une supériorité momentanée, mais brusquement découverte, du rieur sur le moqué.
2. Il y a deux sortes de rires, aussi éloignées l'une de l'autre, mais aussi parfaitement solidaires que les deux pôles de notre planète.
3. Le premier, c'est le vrai rire, le rire sain, tonique, reposant : Je ris parce que je me sens supérieur à toi (ou à lui, ou au monde entier, ou à moi-même). Nous l'appelons rire positif.
4. Le second est dur, et presque triste : Je ris parce que tu es inférieur à moi. Je ne ris pas de ma supériorité, je ris de ton infériorité. C'est le rire négatif, le rire du mépris, le rire de la vengeance, de la vendetta, ou tout au moins, de la revanche.
5. Entre ces deux sortes de rires, nous rencontrons toutes sortes de nuances. Et sur l'équateur, à égale distance de ces deux pôles, nous trouverons le rire complet, constitué par l'association des deux rires. Quand l'armée Leclerc a repris Paris, nous avons ri avec des larmes de joie, la France était délivrée et reprenait sa place dans le monde ; et nous avons ri âprement, parce que l'oppresseur était chassé, piétiné, écrasé. Ce fut un rire complet, un rire de tout le corps et de toute l'âme ; ce fut, dans toute sa force, le rire de l'homme."

content
Aujourd'hui, il est tard et je suis fatigué, mais je suis content. En effet, des gens que je ne connais pas lisent mon blog. car il m'a suffit de mettre en pratique l'idée de chicken pour enfin avoir des commentaires de leur part. commentaires que j'attendais depuis longtemps. mais pas spécialement a propose de ce post là! et même cramoisi a commenté! lui dont j'admire le blog. (j'ai moi aussi créé un devoticon pour elle! d'où le clin d'oeil) ils se sont tous trois énervés en tombant dans mon piège. désolé. il est vrai qu'ils ne pouvaient pas savoir que chicken m'avait proposé de lancer un combat entre nos deux blogs, pour m'attirer des lecteurs [Pour Quand va-t-on se décider à te couper les pattes jusque tout en haut donc? Il est bien cool ton blog. Mais que font les gens, je te le demande! On fait un concours tous les deux? Mais un concours de quoi? Je sais pas...Lance un truc. Non? un combat de blog entre nous deux? Si tu veux bien, envoie-moi un mail. Oki?(Il est vraiment chouettos ton site)]. lui ayant répondu, mais ne recevant aucune réponse de sa part, je décidai donc tout à l'heure de commencer seul le combat en postant cette mauvaise critique arrogante et médiocre. je me réjouissais de découvrir les réactions. et je fus servi. je suis donc content de savoir que des gens ne faisant pas partie de mon entourage visitent mon blog, et chicken sera sûrement aussi contente d'un tel lever de bouclier pour la defendre. mais pourquoi vous ne commentez que ce qui vous déplait, chers lecteurs?

16.1.03

le silence du poulet
pourquoi chicken suicide semble-t-elle admirée par tant de bloggeurs, alors qu'elle poste jamais rien (dix posts en un mois) et qu'on est obligés de faire nous même son devoticon parce qu'elle en a même pas (n'est-ce pas cramoisi)? parce qu'elle fume des clopes et que ca la rend sexy? laissez-moi rire. elle m'a ecrit un mail auquel j'ai répondu. et toujours pas de reponse depuis une semaine. vous croyez qu'elle s'est vraiment suicidée? en mangeant du poulet peut-être. allez, laissez moi rire... en tous cas je la soupconne d'avoir abandonné son blog pour créer un skyblog...

puisqu'il le fallait...
hé oui il fallait que je le fasse. tous les blogs en parlent, des skyblogs. mais j'ai pas trop envie d'en parler. alors je vous laisse juger en vrai. links: 1, 2, et 3.

"ces temps de malheur", ("Souvenirs d'Enfance", V).
ce matin je me suis éveillé j'avais changé de gueule. impossible de me reconnaître dans le miroir. mais le visage inconnu qui avait pris la place du mien ne m'était pas inconnu. après recherches dans différentes encyclopédies, dictionnaires, et magazines, je trouvai enfin à qui appartenait à l'origine ce faciès dont j'avais hérité. c'était la gueule de marcel pagnol. mais même pas pagnol jeune, ce qui aurait pu aller. non. pagnol vieux. le sale pagnol en chemise rouge qu'on voit derrière ces livres qu'on doit lire en première secondaire et dont je ne me souviens même plus des titres. enfin si, je me souviens des titres, même que c'est "la gloire de mon père", et "le château de ma mère". mais de toutes façons on s'en fout. le fait est que j'avais maintenant la tête de pagnol, et que ça allait pas être facile pour me faire reconnaître à l'école. j'imaginais déjà les moqueries incessantes et insupportables dont j'allais être victime. aussi je décidai de faire en sorte qu'on ne s'aperçoive pas que j'avais changé de tête. j'ai frappé ma tête contre le miroir à plusieurs reprises (oui, j'étais encore devant le miroir) de façon à ce que je sois méconnaissable. et de façon à ne pas casser le miroir, parce que c'eut été chiant de le remplacer. mais j'ai frappé si fort que je l'ai quand même mis en morceaux. et finalement ça m'a fait bien plaisir d'enfin pouvoir casser la gueule de pagnol. j'aimais pas ses livres quand j'ai du les lire. trop de faisans et de paysages provencaux. cela-dit, j'ai bien aimé daniel auteuil dans le rôle de la galinette.

15.1.03

ta mère a poil dans un cloaque
c'est dans le marais qu'une pluie de mamans nues s'est abattue sur ma coiffe dévêtue. et je vous jure que c'était plutôt déplaisant, même si certaines d'entre elles étaient assez jeunes et plutôt bien roulées, comme disent les hommes. comme quoi le contexte a beaucoup de pouvoir sur les pulsions sexuelles. il faut préciser qu'elle tombaient d'assez haut; du moins je suppose, car elles couvraient mon ciel et il m'était impossible de distinguer d'où elles avaient été larguées.

daguerréotypes
il y a des jours comme ça (waow ça le fait de commencer un post par "il y a des jours comme ça où...") où on se sent un surhomme capable de tout. il y a aussi des jours où on se voit contraint de réaliser des croquis d'appareils photos pendant une longue période de quatre heures. alors il y aussi des jours où on peut combiner les deux possibilités décrites ci-avant. des jours comme aujourd'hui où je lance à la classe: "bon les gars! marre de ces minolta! maintenant c'est un canon qu'on va dessiner!" (waow ça jette d'insérer un tel jeu de mot dans un post!). Alors j'ai dégrafé mon jeans et déchiré mon shirt pour arborer à l'assemblée mon anatomie enfin réunie en un corps concret et matériel. ca les a laissé bouche bée. puis la prof, qui ne voulait pas que seules les filles soient récompensées, s'est elle aussi mise en tenue d'adam. oui en tenue d'adam même si c'est une femme. ceux à qui ca convient pas, qu'ils aient voir ailleurs si j'y suis.
enfin bref, en résumé, somme toute, et tout compte fait, toute cette mascarade pour raconter que je me suis fait chier quatre heures à dessiner des daguerréotype modernes. (merci au laboratoire crisco pour les synonymes...)

14.1.03

franquin
c'est à la vue de cet album de gaston que je me rappelle que franquin est le maître des maîtres. ses spirous sont des merveilles. il détient le secret, la formule magique qui permet, en une image fixe, de rendre tant de sentiments, et surtout de mouvement. je ne le répéterai jamais assez. franquin est, et restera le meilleur. je vais d'ailleurs de ce pas aller relire les "zorglub" ou "qrn sur bretzelburg".
il faudra que je songe un jour à créer une rubrique bd sur ce blog... quand mes examens seront finis...

13.1.03

j'ai (encore) ronimo
interview de jerôme mardaga à propos de jeronimo sur le webzine nameless

OldJim Contre-Attaque
dans le train un groupe soudé de jeunes OldJim's dotées de vagin s'assoient en face de moi étudiant. alors je continue à étudier moi. puis elles parlent de mecs, de soirées, et s'allument des clopes. celle à côté de moi garde sa laisse en main et râle parce qu'elle a plus de réseau. elle supporte pas qu'on la détache. leurs phrases sont essentiellement composées des mots "sortir avec" et "meilleur amie". je fais semblant de rien. pourtant grande envie d'ouvrir ma gueule. je me rappelle ma self-promesse de ne pas l'ouvrir devant un groupe composé de plus d'une personne. alors je reste stoïque. puis je lève la tête à un moment quelconque. le même moment quelconque que la OldJimGin en face avait choisi pour faire un signe à sa copine en me regardant. avec un petit sourire moqueur. on va encore dire que la majorité des bloggueurs passent leurs temps et posts à se plaindre des gens comme ça. détrompez-vous. pas moi. en fait j'avais un morceau de papier adhésif de couleur blanche collé à ma manche. c'est surement ça qui la faisait rire. et il y avait de quoi.

LittleGree vs OldJim
depuis sa naissance, LittleGree n'avait jamais su si elle était une grenouille ou une tortue. elle n'avait croisé que deux êtres dotés de la parole sur toute sa vie. le premier être doté de la parole avait crié: "oh regarde maman! une tortue!", en montrant LittleGree du doigt. le second être doté de la parole avait dit: "mais non, bibi. c'est une grenouille!" LittleGree n'avait jamais su qui croire. et elle avait décidé de ne pas se poser d'autres questions tant qu'elle n'aurait pas eu réponse à la première. "une chose à la fois", qu'elle avait dit. mais elle n'eut jamais de réponse. OldJim l'avait tuée avant. pour la manger.
depuis sa naissance, OldJim avait toujours su qu'il était un homme. et lui non plus ne s'était jamais posé d'autres questions.

12.1.03

vanmoer alone and unplugged
ce soir à partir de 21h sur radio 31, set acoustique exclusif de cedric vanmoer, avec petite interview et des renseignements à propos de son concert du 7 mars. rediffusion en boucle du concert toute la nuit. avec quelques bonnes surprises... et un petit cadeau de sa part: la demo de la version piano de "cold carbon"...ici (faites un click droit puis "enregistrer la cible sous")

l'eau pour tous
l'eau pour tous, on n'en est pas loin.
quand on est loin de quelque chose, il y a toujours moyen d'y arriver

final dogasy
les océans se déchaîneront, les continents se réuniront en un seul. enfin le jour du chien final sera arrivé. toute ma vie je me suis battu. toute ma vie j'ai traversé terres étrangères et inconnues pour ne pas qu'ils s'en rendent compte. mais les gens le sentaient. ils sentaient en moi cette puissance indescriptible, cette puissance canine et finale du chien final. je ne pouvais rien y faire. j'ai supporté les maux. j'ai supporté les erreurs. mais le jour du chien final que suis a fini par arriver. je n'ai rien pu empêcher. poètes et troubadours qui m'écoutez, manants qui me lisez, pardonnez mon insolence. elle est incontrôlée, insensée, et involontaire. le chien final est né en moi, je le suis devenu. le mal n'est pas là par erreur. il s'installe et vous détruit. rien ne pourra empêcher le chien final de parvenir a sa destruction ultime. j'ai dit.